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Luzerne Les atouts du durable

La production de luzerne est reconnue pour ses qualités prônées par l’agriculture durable, en termes d’amélioration de la structure du sol, de respect des ressources naturelles et protéiques ainsi que pour son intérêt dans la sauvegarde de la population d’abeilles.

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Dans le cadre du Grenelle de l'environnement,
la luzerne s'avère une culture intéressante.
 (© Coop de France Déshydratation)

La surface en culture de luzerne représente aujourd’hui 300.000 hectares en France (85.000 ha destinés à la déshydratation et 215.000 ha autoconsommés à la ferme).

Le tissu racinaire très développé de cette plante permet de restructurer le sol pendant trois à cinq ans, les racines favorisent le développement de la microfaune et des micro-organismes du sol (10 à 100 fois plus que dans un blé) et évite le labour.

D’autre part, cette plante est rustique et nécessite peu d’intrants, un seul désherbant chimique en moyenne lors de son implantation en début d’été, le désherbage d’hiver est mécanique. Au niveau insecticide un ha sur trois est traité (en moyenne 0,3 traitements par ha et par an). Il n'y a pas besoin de fongicide car la nuisibilité des champignons prédateurs est trop faible. Son système racinaire très développé lui permet de capter l’azote en excès qui a dissous dans le sol. Cette culture est autonome, épuratrice et fournit de l’azote, condition essentielle à une culture simplifiée et durable.

Trois fois plus efficace que le soja au niveau des protéines

La France et l’Europe sont déficitaires en protéines végétales. Pour nourrir les élevages français c’est principalement le soja qui est importé et qui répond à 63%, les fourrages séchés (principalement la luzerne) ne représentant que 8% de la consommation.

Cette dépendance structurelle de l’Europe a une incidence économique mais joue aussi sur la sécurité alimentaire et de développement durable. La luzerne est de surcroit, plus performante que soja en termes de rendement, pour une tonne de protéines il faut 0,41 hectares de luzerne contre 1,3 hectares de soja. Elle est donc trois fois plus efficace sans pour autant nécessiter d’intrants azotés ou chimiques.

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